Merci Héloïse d’Ormesson d’avoir publié ce texte.
VOUS VOILÀ NÉ. Pour mourir. En attendant, il faut bien vivre.
(p. 21)
Un hosanna sans fin, Jean d’Ormesson, éditions Héloïse d’Ormesson.
Merci Héloïse d’Ormesson d’avoir publié ce texte.
VOUS VOILÀ NÉ. Pour mourir. En attendant, il faut bien vivre.
(p. 21)
Un hosanna sans fin, Jean d’Ormesson, éditions Héloïse d’Ormesson.
Le livre Anamnèses & autres textes (dont Mauvaises Nouvelles) est aussi disponible en version papier depuis aujourd’hui.
Un grand merci à Jean-François Gayrard pour son travail (éditions Numeriklivres)
Pour commander votre livre en version numérique ou version papier, vous pouvez passer par ici: http://goo.gl/hwnfFE ou dans votre librairie de cœur.
Photo couverture Jean-Baptiste Fort (photographer)
Merci Emma (photo)
Anamnèses & autres textes | Xavier Fisselier, auteur
ISBN-13: 978-2897179212
Broché 106 pages – 13×20 cm
Devrais-je avoir honte (ou peur) d’écrire ici sur mon blog – espace personnel partagé – que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire le dernier livre de Michel Houellebecq, Soumission?
Je me suis interrogé… Peut-être devrais-je garder mon opinion pour moi? C’est vrai, personne ne me l’a demandée. Peut-être serait-il préférable de ne plus partager mes goûts, mes colères, mes coups de gueule, … mes silences par ici et par là? Ne serait-il pas plus intelligent de s’autocensurer, de la fermer, de disparaître. Pour ne choquer personne, ne peiner personne, ne s’attirer les foudres de personne… disparaître plutôt que s’exposer. Faire silence et créer dans l’ombre. Les mots ont un pouvoir si puissant, incontrôlable qui échappe parfois (souvent) des mains de son auteur.
Ce n’est sans doute ni le moment, ni le lieu pour en parler; je n’en sais rien, mais il me semble que cela n’a pas beaucoup d’importance non plus. Alors plutôt que d’en parler mal, avec des mots maladroits, lisez-le si vous en avez l’envie et faites-vous votre propre opinion. C’est plus sage ainsi.
Et puis, vous êtes libres… Non?
« Tandis que je ne vous aime plus je n’aime plus rien, rien, que vous, encore. »
« Et puis le jour est revenu comme d’habitude, en larmes, et prêt pour la comédie. Et encore une fois la comédie s’est proposée. »
« Vous êtes resté dans l’état d’être parti. Et j’ai fait un film de votre absence. »
« Continuez à oublier, à ignorer et le devenir de tout ceci et celui de vous-même. »
Marguerite Duras, L’homme atlantique, Les éditions de minuit
Pétition afin que Christian Bourgois éditeur propose rapidement la version numérique du livre de l’intranquillité. Oeuvre indispensable, à avoir toujours sur soi… Partout, ici et maintenant…
Pas Dieu possible, Sylvain Chantal – Éditions Goater
Je vous invite à découvrir la bande-annonce de la lecture publique du roman « Pseudo » d’Ella Balaert, publié en 2011 aux Editions Myriapode, avec Camille Dagen, Ludivine Bernazzani, Chloé Galibert-Laîné et la voix de Cyrille Andrieu-Lacu
Un homme, une femme, engagent une correspondance sur le Net. Mais l’un(e) des deux n’est pas celui que l’autre croit.
PSEUDO, Ella Balaert | Éditions Myriapode
Une revue de rencontre de la littérature, de la sculpture, de la peinture et de la photographie.
Revue créée à Forcalquier il y a onze ans, le Préau des collines tente depuis de confondre ses objets: poètes reconnus et inconnus, textes semés de sculptures, de dessins, de peintures, de photos.
La passion de la littérature étroitement mêlée à mon incoercible affection pour la peinture me conduit à brasser sans retenue.
Des dossiers, sortes d’aperçus sur des oeuvres qui m’intriguent et m’enchantent soutiennent ces livraisons: numéro 5, Michel Desbordes / numéro 6, Christianne Veschambre / numéro 7, Marcel Cohen / numéro 9, Mathieu Bénézet / numéro 10 Jean Paul Michel / numéro 11, Pierre Bergounioux / numéro 12 Mohammed Khaîr-Eddine.
à paraître numéro 13, Pierre Michon.
Des oeuvres de nombreux poètes, écrivains, sculpteurs, peintres, photographes ont été publiés. À partir du numéro 12, la revue compte environ 300 pages, nombreuses illustrations en noir et en couleur.
Jacques Le Scanff
Abonnez-vous ICI
Ryûnosuke Akutagawa, né en 1892 à Tôkyô meurt en 1927, en laissant pour testament ces deux mots « vague inquiétude »
Je te laisse bien sûr la liberté de publier ou non ce manuscrit ainsi que le soin de choisir le moment et la manière de le faire.
Tu connais, je pense, la plupart des personnages qui apparaissent dans ce texte. Mais au cas où il serait publié, je souhaiterais que nul index n’y soit ajouté.
Je vis à présent dans le plus malheureux des bonheurs. Mais, aussi étrange qu’il puisse paraître, je ne regrette rien. Je plains seulement ceux qui ont eu le mauvais mari, le mauvais fils, le mauvais père que je suis. Alors, adieu. Dans ce manuscrit, je ne pense pas avoir, du moins consciemment, plaidé ma cause.
Une dernière chose: je te confie ce manuscrit à toi en particulier, car tu me connais, je crois, sans doute mieux que quiconque. (Du moins, une fois enlevée ma peau de citadin.) Dans ce récit, essaie – veux-tu – de rire de mon idiotie.
le 20 juin 1927, Agutagawa Ryûnosuke – La vie d’un idiot