Le froid nous immobilisa. Nos mains étaient gelées. Je me souviens de ta main dans ma main. Je ne sais plus si c’était le soir ou le matin. Le sang glacé, les yeux à demi-fermés par ce souffle d’air polaire, nous avons regardé l’étang gelé, sans nous parler. Je tenais ta main il me semble. Peut-être était-ce toi qui tenais la mienne, ce n’est plus très clair pour moi.
Je ne me rappelle plus qui de nous deux soutenait l’autre, mais je sais que nous nous sentions plus forts ensemble. La chaleur de nos deux mains réunies nous permit d’oublier le monde.
Être là était ce dont nous avions rêvé.
Nous fûmes là, ici et maintenant, même si ce moment n’existât jamais.
Un beau texte Xavier. Mais la chute un peu noire, non. Ce moment existe. Amitiés
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Ce qui est clair est que nous sommes là pour rêver. Il nous suffit d’inventer pour survivre.
Tu as toujours une écriture touchante. Merci Xavier
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