Réapprendre à poser un mot devant l’autre, sans se blesser.
Puis, d’un battement de paupières, balayer ses pensées pour ne conserver que leurs origines. Retirer la matière, la réflexion qui s’est insidieusement greffée sur l’image et l’interprétation, garder seulement la source, le pourquoi de l’apparition soudaine, de la venue à l’esprit. Ôter les déguisements qui s’amoncellent autour, ceux qui étouffent, qui faussent, qui maquillent, qui se superposent au souvenir dénaturé.
Ne pas revenir en arrière mais chercher l’origine, retrouver la sensation, l’émotion, dans sa forme minérale.
L’émotion ne suscite aucune réflexion, aucune analyse, aucune explication. Elle est, là, seule dans sa magnifique suffisance d’être là.
S’entraîner à revenir au plus près, au point de départ, à chaque fois que cela devient éminemment nécessaire même sans rien y comprendre.
J’aime beaucoup, vraiment. Je trouve ça si juste..
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Merci Anne pour ton commentaire. 🙂 J’espère que vos vacances se passent bien. Bises, xavier
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