Il y a ces jours où la nuit ne s’évapore pas. Vous ouvrez les yeux, à la recherche du ciel bleu. Le ciel où nous nous déposons un peu plus, chaque jour. Ce ciel où nous nous retrouvons, par delà les frontières, les distances, le temps. Elles n’existent pas, pas plus que nous je crois. Ce n’est pas le but à atteindre. On met du temps à le percevoir, on ne le comprend sans doute jamais. Personne n’est mieux qu’une autre personne. Nous cherchons seulement des pistes. Nous accrocher à des regards. Entrer dans l’autre par le regard. Sentir ce moment, frêle et incertain où nous nous voyons. Nous ne nous regardons pas. Nous nous voyons, l’un et l’autre. Ce seul petit instant peut nous faire comprendre, soudain que l’on n’est plus un objet animé. Voir l’autre, dans ses yeux et se sentir vivre à nouveau.
Seule l’écriture nous offre aussi ce possible. L’écriture est un regard. Le regard est écriture de soi en toi. Un regard puissant aux fortes couleurs de soi.
Être là.
Ensemble.
« Sentir ce moment, frêle et incertain …. » Très jolie manière de dire un moment de vacillement
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Merci .)
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Superbe Xavier…
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Seule l’écriture nous offre aussi ce possible. L’écriture est un regard. Le regard est écriture de soi en toi. Un regard puissant aux fortes couleurs de soi.
Vous avez très bien résumé ce que je n’aurai su exprimer, avec de simples mots.
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