Déconstruire l’ordre des mots. Les insuffler dans les cieux pour qu’ils en chutent librement et qu’ils s’inscrivent sur cette terre, dispersés par les traces de pas qui s’éloignent mais qui ne s’effaceront pas. Ils sont gravés là, comme ces images et ces odeurs capturées. Agrandir l’espace de pensée que nous nous étions octroyés et n’avoir plus peur de rien. Ne craindre personne. Ne plus redouter le vide. Celui qui est partout. Autour de nous. Adopter le vide qui nous entoure et sentir la vibration de son absence. Nous sommes là, présents les uns aux autres et nous ne nous voyons plus. Seulement sentir la présence. Le reste n’importe pas. Que vous soyez là et que vous n’y soyez pas. Les distances sont temporelles et le temps n’a pas le temps d’exister. Il aurait déjà disparu s’il avait déclenché sa course, même un instant. Être là. Ou peut-être ne pas y être.
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