Posée sur les draps froissés des gestes d’avant
Je regarde sans mot et n’en attends pas.
J’ai dans les oreilles l’écho des chuchotements
Qui suggèrent plus qu’ils ne racontent.
Mon regard embrasse l’instant présent,
il ne retient rien, il n’attend rien.
Des souvenirs, des sensations se mêlent
Aux odeurs d’un matin pourtant si banal.
L’immobilisme donne à ces minutes l’espoir d’éternité.
Si reposée et pourtant tellement en éveil,
Il n’est pas un souffle, un bruit, une ombre
Qui n’échappent à ma vigilance lascive.
Pourquoi précipiter les gestes que rien n’oblige?
Pourquoi briser l’harmonie entre vivant et inerte?
Juste laisser faire, laisser vivre, laisser passer
Les secondes, les minutes, les heures
D’une journée sans envie,
Faisant fi des obligations,
Des convenances,
Du « qu’en dira-t-on ».
Merci KtyZen de partager ce texte avec moi, ici.
Merci de me recevoir Xavier, on se sent bien ici.
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