note | les mains sur le visage

« Qu’est-ce que l’acte de création?

Un créateur, c’est pas un être qui travaille pour le plaisir. Un créateur ne fait que ce dont il a absolument besoin. […]  Seul l’acte de résistance résiste à la mort, soit sous la forme d’une oeuvre d’art, soit sous la forme d’une lutte des hommes. […] Quand on vous informe, on vous dit ce que vous êtes sensés devoir croire. »

Conférence de G. Deleuze donnée dans le cadre des mardis de la fondation Femis (17/05/1987) | lire ici 

4 réflexions au sujet de « note | les mains sur le visage »

  1. cieljyoti

    l’illustration est superbe, elle est de toi de je suppose ? Je connaissais déjà l’idée que l’acte de création est une victoire sur la mort, mais je ne me souviens plus qui en est l’auteur originel ?

    J’aime

    Répondre
    1. Xav' Auteur de l’article

      Merci Céline. Oui, ce croquis est de moi. Je fais toujours le même dessin, enfin presque. Je ne sais pas dessiner.
      Tu fais peut-être référence à une phrase d’André Malraux que j’ai lue dans le texte de cette conférence. Malraux disait sur l’art, « c’est la seule chose qui résiste à la mort. »
      Je trouve cela beau cette idée de « résistance à la mort ». Résister, ce choix de mot est étrange et cela me plaît énormément.
      merci à toi .)

      J’aime

      Répondre
  2. mel13

    Je viens de découvrir votre blog grâce à twitter au moment où je relis un article de Bernard Stiegler paru dans le Monde le 11 octobre 2003 « De la misère symbolique » où il démontre en quoi la question esthétique et la question politique n’en font qu’une. Troublant… « La politique est l’art de garantir une unité de la cité dans son désir d’avenir commun, son individuation, sa singularité comme devenir-un. Or un tel désir suppose un fonds esthétique commun. L’être-ensemble est celui d’un ensemble sensible. Une communauté politique est donc la communauté d’un sentir. Si l’on n’est pas capable d’aimer ensemble les choses (paysages, villes, objets, oeuvres, langue, etc.), on ne peut pas s’aimer. Tel est le sens de la « philia » chez Aristote. Et s’aimer, c’est aimer ensemble des choses autres que soi. » Au fait j’aime beaucoup votre dessin…

    J’aime

    Répondre

Si vous souhaitez m'envoyer un commentaire, écrivez-moi à xavier(at)fisselier.biz